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jeudi 15 février 2018

des peintres....


Un livre qui nous fait vivre quelques années 
de la vie de Carl LARSSON et de ses amis et contemporains....
Le début de l'impressionnisme, des instants de vies entre la France,
le Danemark et la Suède...
où tout (ou presque) est dédié à l'amour de la vie....
à travers la peinture, l'art...

"Chaque animal torture et dévore l'autre, la fleur étrangle et tue l'autre fleur...
Tu t'es réjoui pendant des années de nommer quelqu'un ton meilleur ami,
et il se retourne contre toi, c'est diabolique!
On ne cesse de se demander pourquoi.
Pourquoi toutes ces horreurs ?
Et pendant ce temps, des nuages passent dans le ciel..."
Carl LARSSON


Ci-dessous, un tableau de Soren KROYER, 
dont il est question dans les pages
écrites par Philippe Delerm 
et qui "immortalise" un de ces heureux moments
de partages entre artistes, 
dans un jardin, à la lumière de l'été....

"Hipp hipp hourra"
"J'aime mieux regarder que penser"
 Soren KROYER

mardi 19 janvier 2010

"Lettres croisées"

Une correspondance entre deux femmes artistes, à lire, si vous ne l'avez déjà fait !
Des parcours croisés et qui se rejoignent parfois, en tout cas, des mots qui me parlent...
à propos de la vie et de l'art...

Un passage du livre, où Nina écrit à Anny :

"Ma chère Anny,
Je t'ai parlé dans ma dernière lettre du désir qu'a l'artiste de faire passer son idée dans la réalité et du dégoût qui l'envahit quand il n'y arrive pas. Dégoût qu'il lui faut surmonter pour continuer dans ce drôle de métier.
Voilà que le désir me quitte, cédant la place au dégoût !
Qui oserait dire que créer quelque chose (que personne ne vous demande d'apporter au monde) est amusant à faire, pour commencer ?
Quand on est lancé, si on se demande "c'est loin l'Amérique ?", il faut se répondre à soi-même "tais-toi et nage!".
Alors, la patience ? Attendre avec patience que "cela" reprenne ?Dans le meilleur des cas, ça doit me prendre par la racine, en l'occurence mes pieds, pour remonter tout le long du corps, comme la sève, jusqu'aux mains où ça commence à frémir et , accessoirement, jusqu'au cerveau (je crains l'excès de mental qui peut tuer le sensible)."